Représentation de
Ces Empereurs aux ombrelles trouées
(janvier 2014, La Parole errante à La Maison de l’arbre)
Captation – Pièce
Texte : Armand Gatti ; Mise en scène : Armand Gatti, Matthieu Aubert ; Scénographie : Stéphane Gatti ; Avec : Alexey Blajenov, Audrey Layris-Vergès, Camille Ferrand, Déborah Portnoï, Estelle Guérot, Flora Brousse, Hugo Botter, Jemma Saïdi, Leonor Illitch, Lucas Arnoldi, Lucie Guesnier, Nicolas Sers, Rachid Belkaïd, Rehima Yahaoui, Sylvie Paoli, Tess Tracy ; Réalisation : Stéphane Gatti : Mixage : Frédéric Ullmann.
Date : 2015
Production : France, Montreuil : La Parole errante
© France, Montreuil : La Parole errante
Description matérielle : vidéo coul. ; 79 min.
Captation des représentations de la pièce de théâtre d’Armand Gatti Ces Empereurs aux ombrelles trouées, pièce mise en scène par l’auteur et Matthieu Aubert. La pièce a été jouée les 23, 24 et 25 janvier 2014 dans les locaux de la Maison de l’arbre à La Parole errante à Montreuil-sous-bois, lieu de résidence d’écriture de l’auteur, à l’occasion de ses 90 ans. Créée en 1991 au Musée Lapidaire dans le cadre du 45ème Festival d’Avignon, ces empereurs aux ombrelles trouées s’écrit en huit « sourates » où parole et image s’affrontent pour restituer sur une scène de théâtre l’aventure collective de la sortie d’Égypte à la recherche du nom de Dieu. Un Dieu que se disputent depuis des millénaires les dignitaires religieux – ceux que Mao appelait ironiquement les « empereurs aux ombrelles trouées ». La pièce visite ainsi quelques moments clés de cette histoire conflictuelle des représentations et des appropriations du divin au sein des trois monothéismes, et au-delà. Y sont ainsi convoqués – entre autres – le concile de Nicée, la bataille de Poitiers, le procès du mystique soufi Hallaj, le trajet du théologien de la libération Camilo Torres et la Shoah…
Initié en mars 2013 sous la houlette d’Armand Gatti et de Matthieu Aubert, un atelier réunissant un groupe de personnes de tous âges et de tous horizons débouche, presque un an plus tard, sur la recréation à La Parole Errante d’une partie de « Ces empereurs aux ombrelles trouées », pièce-fleuve inédite, jamais encore montée dans sa totalité.