Poème rendu impossible par les mot du langage politique qui le hantent mais dont les arbres de la forêt de la Berbeyrolle maintiennent le combat
Poème écrit en 2006 en hommage à Georges Guingouin, premier maquisard de France que Gatti rencontra lorsqu’il était résistant.
Ce texte, fort, heurté, imprégné d’Histoire et de luttes, est scandé de mots qui reviennent régulièrement, et d’abord (d’où le titre de l’œuvre) les cinq noms que porta Guingouin durant la Résistance : Lo Grand comme l’appelaient les gens du pays, Le Chêne qui disait sa puissance, L’orage nom que lui donnèrent les déserteurs russes faits prisonniers après la bataille du Mont Gargan, Bootstrap nom de guerre que lui attribuèrent les parachutistes anglais du 3e SAS, et Raoul, son nom de maquis.
Gatti explique que ces cinq noms de Résistance furent « les clefs de gamme » de l’épopée de Guingouin. Ce sont aussi les clefs de gamme de son hommage à la « Résistance guérillère » et à son héros. Les combats maquisards sont « comme notes de musique d’une symphonie à inventer » que Gatti, au fil des lignes invente, installe dans la puissance des mots, des phrases et de la mélodie qui rythme ce texte On l’entend déjà, ce poème symphonique, dans le vent qui souffle l’hiver sur le plateau, dans le balancement des arbres de la forêt de la Berbeyrolle où Gatti rencontra pour la première fois Raoul.
C’était Bootstrap (nom de guerre donné à Guingouin par les parachustistes du 3ème SAS)
C’est ainsi que « Don Qui ? » devient le dialogue qu’il invente avec le Chêne
Ce serait seulement si la Longue Marche recommençait avec les jardins du poème de Liu You Lan, décapitée parce que femme de Chou Teh, et le disant avec des fleurs
Le poème peut-il dire que Don Qui? et Wang Tche-liou son interprète sont eux aussi des acacias comme dans la forêt de Berbeyrolle Georges Guingouin était Chêne?
POST SCRIPTUM 1
POST SCRIPTUM 2
POST SCRIPTUM 3